Première séance avec Halloween

**Scotis Tanigawa** Dim 8 Mar - 3:15

- Halloween - Journée 1, partie 2 -

J'étais agréablement surprise : l'étalon arabe était un ange à pied ! Il me suivait tranquillement, à mon rythme, son épaule au niveau de la mienne et portant son attention vers moi. C'est la première fois que je vois ça ! Un étalon qui obéit parfaitement en main ! Bon ... Faut bien l'avouer, l'arrêt c'est pas ça. Je viens de m'arrêter devant la barrière du rond de longe, lui pas. Il a continuer à marcher et c'est arrêté seulement quand son poitrail à coller la barrière métallique. Il a ronflé des naseaux, l'encolure recourbait autour de l'ouverture. Un cheval parfait ça n'existe pas ... Je m'avance vers son encolure et le flatte doucement. A ce contact imprévu il tourne vivement la tête et manque de me mordre. J'ai eu le réflexe de me reculer et lui celui de lever la tête en roulant des yeux, paniquer. Doucement je me rapproche de lui en sifflotant et lui caresse le chanfrein en exerçant un très légère traction de l'encolure, relâchant puis reprenant successivement. Doucement il rabaisse la tête et il se calme. Un peu nerveux lui ... Je le caresse encore un peu puis le fait reculer en lui baissant la tête vers son poitrail avec la longe. Il fait deux pas puis s'arrête : impossible de le faire reculer plus. Je pousse alors sur son poitrail et là il recule d'un bon mètre. Je détends la longe en le regardant. Ses oreilles sont encore un peu agité, mais rien de bien grave. J'ouvre la barrière, mais à chaque fois qu'il fait mine d'avancer je le regarde. Il tourne ses oreilles vers l'arrière, il comprend je crois. Quel étalon intelligent ! Barrière ouverte, je reviens à côté de lui, longe toujours longue. Je m'arrête à côté de lui, face au rond de longe. L'étalon me regarde, il attend ce qu'on va faire. Finalement je marche vers l'espace de travail, à une seconde près il me suit. Mais je le sens un peu réticent à venir, ses foulées sont plus raide. On entre finalement et je lui demande de s'arrêter face à moi, au centre. Il s'arrête d'aplomb et je ne peux que le caresser. Doucement je passe la longe par-dessus son encolure. Il ne bouge pas et je m'éloigne à reculons vers la porte. Il est libre de bouger. Il baisse le nez vers le sol, renifle et gratte du sabot. Et quand la porte claque, bam ! Il part violemment au galop, complètement paniquer. Il fait le tour du rond de longe et je me bouge in extrémis de sa route ! En même temps j'ai perdu ma chambrière devant la barrière. La longe claque sur son flanc, le paniquant encore plus. Sur ce coup-là, j'ai franchement pas assuré ! Je n'ai rien dans les mains et je suis enfermer avec un cheval paniqué dans un espace clos. Pas le choix, quitte à prendre un coup de sabot, il faut que j'attrape la longe et le calme en vitesse. Je marche d'un pas rapide vers un endroit qu'il ne va pas tarder à traverser et le plus rapidement que je peux, je le suis et attrape finalement la longe. Je la sers fort dans mes mains, le coeur battant. Sa tête se tourne vers moi, il ralentit et pars en saut de mouton vers l'intérieur, secouant la tête, yeux roulant. Je m'approche de lui, il recule vivement, tête haute, près à cabrer, les muscles roulants sous sa robe chocolat foncé. Il est impressionnant. Je réussis finalement à l'arrêter. Immobile, crispé comme un rocher, les yeux roulants et les oreilles pivotant en tout sens. Je ne bouge pas, regardant sagement son poitrail tendu au possible. Plusieurs minutes passe. Il se calme tout seul alors que je sifflote doucement une valse. Ses muscles se détendent, je n'ose pas le regarder dans les yeux, il va me prendre pour une prédatrice dans doute avec toute cette peur. Je m'approche de lui, sans le regarder vraiment. Ses muscles tremble pendant une seconde, mais il ne bouge pas. Doucement l'un de mes mains remontent le long de la longe et je la décroche de l'anneau de longe. Il souffle des naseaux. Doucement je me mets à le caresser, le regardant de nouveau. Seul ses oreilles sont encore agitées. Je remonte ma main derrière sa nuque et doucement exerce une pression. Il relève la tête, je lâche. Il se détend, je recommence et ainsi de suite. Il baisse la tête, nuque au niveau du garrot.
" C'est bien Halloween. " murmurais-je. Je le laisse immobile-là, allant chercher la chambrière et la posant au centre du rond de longe, au cas où. Il me regarde sans bouger, je me place au centre, son regard sur moi. Je m'approche un peu de lui, il exerce un mouvement vers l'avant, sur la piste. Je recule, reprenant ma place initiale. Doucement je m'approche à nouveau, son sabot bouge à nouveau, je recule à nouveau. Il me fixe, une oreille sur le côté, semblant réfléchir. J'avance vers lui, cette fois-ci, aucun mouvement, il m'attend. Je le caresse doucement. C'est un gentil étalon. Même s'il est nerveux. Il rebaisse la tête, reniflant doucement le sol. Il commence à mâchouillait son mors. Est-ce possible qu'en une seule demi-heure il me reconnaisse comme sa leader ? Non, jamais vu ça. Halloween est spéciale ... Et pas seulement à cause de sa robe cacao et de ses crins roux, aussi par son caractère gentil et peureux. Il relève soudain la tête, un chat vient de passer. Je pose ma main sur son encolure et avec l'autre agite légèrement la longe au niveau de son flanc. Il part au pas et je me replace vers le centre, au niveau de ses flancs. Il me regarde de son oeil droit, marchant d'un pas actif. Je claque doucement de la langue et il part doucement au trot, cette fois-ci mâchant franchement son mors. J'arrive à le faire marcher aux trois allures, le faire ralentir en me plaçant au niveau de sa tête et aussi s'arrêter. Il est constamment à mon écoute. Un bonheur ! Je peux m'approcher de lui sans qu'il ne bouge, sinon le regard et m'éloigner, mais là il a tendance à me suivre. Je vais pas m'en plaindre : ça me prouve qu'il me suit comme si j'étais la leader. Mais moi je voudrais lui apprendre l'immobilité. Mais au moins je connais mieux son caractère : c'est un suiveur, gentil et peureux. Je m'approche à nouveau de lui, essayant qu'il ne me quitte pas des yeux. Il fait mine de détourner le regard, je claque de la langue doucement. Aussitôt il me regarde de nouveau. Je raccroche la longe à l'anneau de longe. Il ronfle, sûrement heureux de savoir qu'on part. Je reprends ma chambrière et sans refermait la barrière du rond de longe nous partons. Il est tout plein de poussière collait à de la sueur. Maintenant ? Un bon pansage à l'écurie !

**Scotis Tanigawa** Dim 8 Mar - 3:19

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